Pour un devoir de vigilance européen ! un livret FO pour faire valoir les droits
Branislav Rugani présente le livret élaboré par le secteur International.
Nous, les militants Force Ouvrière, avons, chacun à notre niveau, le devoir d’être vigilants pour que la santé, la sécurité, les conditions de travail et les droits humains soient respectés dans l’entreprise dans laquelle nous travaillons, mais également dans les entreprises avec lesquelles elle travaille, qu’elle sous-traite ou qu’elle soit elle-même sous-traitante.
Il est temps aujourd’hui de donner toute sa place au monde syndical dans l’élaboration du devoir de vigilance. Trop longtemps nous n’avons pas su tirer profit du peu que nous avons obtenu dans la loi. Faire évoluer cette loi par des accords d’entreprise est possible. Pour cela, il faut se saisir du sujet en faisant savoir aux salariés qu’un moyen existe pour contraindre les donneurs d’ordre au respect des droits fondamentaux. Et dans le même temps, contraindre notre employeur au respect de ces mêmes droits pour nos propres sous-traitants.
Depuis quelques années maintenant, dans toutes les entreprises le discours est identique : toutes les fonctions qui ne rentrent pas dans le cœur de métier sont abandonnées, au profit de la sous-traitance. Que la prestation soit effectuée sur le site par un sous-traitant ou à l’autre bout du monde, c’est de notre responsabilité, en tant que syndicalistes, que de faire respecter les droits fondamentaux.
Mes camarades, ce livret se veut être le plus simple possible car il n’est nul besoin de termes juridiques pour expliquer de façon pragmatique ce que nous vivons au quotidien. Saisissez-vous en et faites-le vivre, négociez, consultez et agissez pour que plus jamais nous ne vivions de drames tels que celui du Rana Plaza.
Pour un devoir de vigilance européen ! | Force Ouvrière
Jeudi 14 décembre, un accord a été trouvé entre le Conseil de l'Union Européenne et le Parlement européen sur le projet de directive sur le devoir de vigilance.
https://www.force-ouvriere.fr/face-au-rejet-massif-le-gouvernement-doit-retirer-sa-reforme-17238