Dans la rue, pour La Retraite
Le changement dans la continuité
En choisissant de continuer la réforme Fillon, le gouvernement Ayrault envoie un signal négatif aux jeunes générations, pourtant officiellement au centre des préoccupations présidentielles.
Non à l’allongement de la durée de cotisation
Sur ce point majeur et bloquant pour FO, nous n’avons pas encore été entendus.
Parce que la pression que nous avons exercée nous a permis d’obtenir des avancées sur la pénibilité, sur l’égalité homme-femme, sur l’abandon du recours à la CSG et sur les pensions des retraités.
La mobilisation du 10 septembre doit nous permettre de continuer et d’amplifier la pression sur le gouvernement avant le projet de loi présenté le 18 septembre.
La crise financière et économique n’est pas celle des salariés, ce n’est pas à eux de la payer.
Les salariés et les retraités ne peuvent servir de variable d’ajustement des politiques d’austérité.
En allongeant la durée de cotisation, le gouvernement répond aux injonctions de la Commission européenne et de la finance.
Travailler jusqu’à 67-68 ans n’est pas une perspective acceptable.
Allonger la durée de cotisation est une mesure anti-jeunes, injuste et stupide!
À l’entrée du marché du travail, pour les jeunes c’est «portes closes». À la sortie du marché, pour les seniors c’est «à la porte»! Les portes battantes claquent bien fort pour sauver la compétitivité, chère aux yeux du patronat!
Le taux d’emploi des jeunes ne dépasse pas 45% et un salarié du privé sur deux n’est plus en emploi lors de la liquidation de sa pension de retraite.
La politique d’austérité menée en France, comme dans toute l’Europe, ne peut conduire qu’à une impasse...
Pour FO, augmenter les salaires c’est accroître le niveau de vie, alimenter les caisses de retraite, accroître l’activité économique, donc l’EMPLOI.
Pour FO, pérenniser les retraites par répartition, créer des emplois et augmenter les salaires, c’est le même combat.
Mobilisons-nous pour défendre nos droits et l’avenir