Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Carlos

 

grigny.pngLe changement est là, bien perceptible et rien ne sera plus comme avant.

 

Plus d’uniformisation et d’organisation : En façade l’uniformisation de l’organisation est identique sur tous les sites de production, mais à y regarder de plus prêt on y comprend plus rien. Force Ouvrière a déjà alerté la direction. Les salariés attendent de l’employeur une définition claire et précise de leur cadre de travail. Un an après le démarrage du projet, comment peut-on en être encore à définir et à redéfinir le rôle de chacun ? Force Ouvrière n’a jamais vu un projet si mal fagoté. Dans tout cela, les ouvriers font le dos rond, ne sachant pas de quoi sera fait le lendemain. C’est une situation dont Coca-Cola abuse grossièrement.

Plus de stress et de pression : Tous les outils (Line View, SAP…) sont mis en place pour piloter l’activité et la production le plus précisément possible et en temps réel. Les salariés voient leur santé évoluer vers la dépression ou vers un Burn Out pour ceux qui se donnent sans compter. Avec les lettres de management qui tombent comme les feuilles en automne et les salariés qui s’interpellent parfois même physiquement.

Plus d’externalisation : les transferts d’activités (FINOP, HERE) ont peut être créé une amélioration des comptes et de la performance (cela reste à démontrer) pour la direction centrale. En tous cas la qualité et l’engagement de nos sous-traitants ne sera jamais au niveau des salariés travaillant directement pour l’entreprise.

Plus d’investissement : L’actionnaire ne peut plus uniquement se satisfaire de la santé de l’action. Il a une Responsabilité Sociale pour Entreprendre dans les pays où il place son argent. Drôle de modèle qui s’impose aux salariés ! L’ambition des actionnaires tient-t-elle compte de ceux qui produisent la richesse de l’entreprise ?

Plus de paraitre et moins d’engagement : Comme souvent avec les enquêtes d’opinions effectuées, on prend la température, mais on ne nous dit pas si on a de la fièvre. Le discours de la direction est inévitablement auto-satisfait. Mais là encore, « les points de progrès » apparaissent réellement comme de réels problèmes qu’il faut prendre à bras le corps et partager ouvertement avec les partenaires sociaux.


Moins de social : Aujourd’hui, l’employeur se contente uniquement de plans d’action et d’engagement unilatéral. A croire que des bons accords signables pour les organisations syndicales qui s’engagent, sont difficiles à obtenir. Les organisations syndicales sont unanimes pour affirmer la pauvreté des échanges et l’absence d’avancées significatives dans les sujets abordés. Que va donner la prochaine Négociation Annuelle Obligatoire dans ces conditions ?

Moins de respect : L’écoute des demandes ou des remarques par l’encadrement (sauf quand elles touchent la sécurité) ne semble pas trouver d’écho. Si un ouvrier excédé par le manque d’écoute et le dédain de son responsable, ose manifester son mécontentement,  c’est sur lui que rejaillit la faute et le courrier qui s’en suit. Il arrive même que les faits reprochés dépassent les deux mois…

Moins d’écoute et de réelle reconnaissance : Quand des salariés souhaitent une clarification de leur rôle ou bien remontent des risques pour le bon fonctionnement du service, c’est autant de coups d’épée dans l’eau. Quand des salariés se retrouvent en sous-effectif permanent et qu’ils le partagent, les écoute-t-on vraiment ? La reconnaissance est quant à elle sacrifiée sur l’hôtel de la subjectivité collective et du hasard.

 

Ce que veut le syndicat FO :

 

  • Que les salariés retrouvent de la sérénité au travail, une véritable écoute qui nous permet de nous sentir respectés en tant qu’être et pas comme les rouages d’une grosse machine inhumaine.
  • Une organisation de travail non pathogène où le collectif de travail à une réelle existence. Réintroduisons la notion de collectif et de coopération dans le travail. Réhabilitons le sentiment « du travail bien fait et reconnu» qui aujourd’hui souffre des mutations constantes et trop rapides de l’entreprise.
  • Un véritable débat sur le stress au travail et la qualité de vie.
  • Des négociations à venir présentant pour les salariés des avancées salariales et sociales, ainsi que des engagements significatifs.

 

 

FORCE OUVRIERE sera toujours présent à vos côtés et fera valoir vos droits à une amélioration de vos conditions de travail.

 


Quoi de Neuf Grigny est un journal d’informations, d’analyses et de propositions de Force Ouvrière

N°75                                                                            dépot légal 14-octobre-2012

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article