CCE GRIGNY BOOSTER 2009
N°69
Force ouvrière a comparé les résultats des boosters 2006, 2007, 2008 et 1er semestre 2009 régulièrement affichés pour l’usine et pour la plate-forme.
2006 |
1053 Euros |
1 393 Euros |
2007 |
1230 Euros |
1 491 Euros |
2008 |
991 Euros |
1 182 Euros |
1er semestre 2009 |
621 Euros |
771 Euros |
Ce qui change pour le second semestre
Aux 3 critères précédents, la direction rajoute 2 nouveaux dont 1 commun à l’ensemble des salariés : la sécurité.
Nous avions alerté les salariés dans notre n°65 sur les intentions de l’employeur.
Force est de constater que malgré notre mise en garde sur la dangerosité d’un Booster sécurité, l’employeur persiste sur sa position. Nous ne sommes pas les seuls à le penser.
Il y a un siècle, les patrons des couvreurs leur retiraient d’office chaque mois du salaire, la location éventuelle d’une civière, au cas où ils tomberaient du toit.
On voit que les patrons n’ont pas changé !
Nous, on veut que l’employeur mette de l’argent directement sur ses obligations de sécurité, avec moins de stress, moins de pression pour aller vite et de chronométrages.
Nous ne voulons pas d’une ponction d’argent en cas d’accident ou d’un petit déjeuner quand les accidents sont à zéro.
Ce que Force Ouvrière pense :
La sécurité pour nous c’est :
- des équipements sécurisés et des EPI adaptés
- la pédagogie et la formation qui permettent aux salariés de travailler avec les règles les plus adaptées
- un employeur qui doit veiller à tous les risques qui ne sont pas habituels (effectifs réduits, personnel temporaire pas assez formé, entreprises extérieures laissées à elles-mêmes après la signature des prises de connaissance)
- un employeur qui écoute les salariés dans leurs remontées quotidiennes
- la mise à jour des fiches risque sécurité sur le poste avec le personnel directement concerné
- enfin, un dialogue de qualité avec les partenaires sociaux
En attendant, les salariés et FORCE OUVRIERE resteront vigilants quant aux résultats du 2ème semestre 2009. Nous ne voulons pas être « les couvreurs du 21ème siècle » qui paieront la nouvelle politique sécurité mise en place par la supply chain. La sécurité est l’affaire de tous et instaurer un objectif sécurité dans le booster n’aura que pour conséquence de créer une plus grande coupure entre la direction et les salariés.