1er Mai : partout sur le territoire
Tous n’ont pas défilé mais tous se sont organisés pour afficher les couleurs et revendications de FO pour ce 1er mai 2024. Meetings, réunions, inauguration de locaux voire rencontres avec le préfet…Les militants FO ont réaffirmé leurs revendications en cette journée internationale des travailleurs.
Pour l’augmentation immédiate des salaires et des pensions, a minima à hauteur de l’inflation, Pour le retour à l’échelle mobile des salaires !, Contre les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment celles contre les bourses du travail, ce ne sont que quelques-uns des slogans scandés ce 1er Mai par les dizaines de milliers de personnes, qui ont manifesté sur le territoire, à Paris comme en province.
Ce 1er Mai, les militants FO avaient en effet choisi, selon le contexte, soit de manifester sous leur propre banderole, comme à Lyon, Paris ou Chambéry, où FO organisait son propre cortège, soit de défiler derrière une banderole intersyndicale. Ainsi, dans le Finistère (2 000 manifestants à Brest, 500 à Quimper…), en Isère (6000 manifestants dont 5000 à Grenoble), dans le Bas Rhin (3 000 manifestants à Strasbourg), à Lille (1 000 participants), à Rennes, (1 400 personnes) ou encore à Caen, quelque 3 000 personnes dont de nombreux militants FO, formaient le cortège. Et dans les défilés, des slogans soulignaient les revendications concernant la hausse générale des salaires, le refus des politiques d’austérité, pointaient les menaces de diminution des droits planant sur l’assurance chômage, ou encore rappelaient la demande de retrait de la réforme des retraites…
A Lyon, comme chaque année, 120 adhérents étaient réunis à l’appel de l’UD du Rhône devant la plaque commémorative qui rend hommage à la révolte des Canuts, ces soulèvements des ouvriers de la soie en 1831 et 1834, parmi les plus grandes insurrections sociales du début de l’ère industrielle. Nous ne célébrons pas une “fête du travail” instituée par Pétain, a rappelé Xavier Boiston, secrétaire général de l’UD 69. Nous commémorons la tradition initiée aux États-Unis à la suite d’une manifestation d’ouvriers, qui réclamaient la journée de huit heures contre dix ou douze heures, qui s’était soldée par la mort de plusieurs manifestants à Chicago en 1886.
L’UD de Haute-Garonne organisait, comme chaque année, un meeting à Toulouse. Il a rassemblé une centaine de personnes, en présence de Branislav Rugani, secrétaire confédéral au secteur international et Europe. En plus de l’Ukraine et de la Palestine, cela a notamment été l’occasion de rappeler qu’une cinquantaine de pays sont victimes de conflits armés, actuellement sur la planète, précise Serge Cambou, secrétaire général de l’UD. Les dossiers chauds du moment ont évidemment aussi été discutés (échec de la négociation emploi des seniors, attaque des droits à l’assurance chômage, travail syndical pour les prochaines élections TPE…).
A Nîmes, où une cinquantaine de militants se sont réunis autour de Gilles Besson, secrétaire général de l’union départementale du Gard, et Eric Gautron, secrétaire confédéral chargé du secteur de la protection sociale collective, après les dossiers sociaux de l’assurance chômage et du rapport salaire/inflation, la préoccupation vis-à-vis des conflits actuels dans le monde est très forte. C’est le deuxième sujet de préoccupation indique Gille Besson. : Le discours guerrier du président de la République inquiète beaucoup les militants, observe-t-il.
A Bordeaux, un meeting FO a rassemblé plus de 100 militants en présence de Rachel Barrion, secrétaire confédérale au secteur de la formation des militants syndicalistes FO. Notre UD réaffirme les mots d’ordre : aucune résignation avec les gouvernements va-t-en guerre qui piétinent les libertés et les conquêtes sociales ! résumait Philippe Mano, secrétaire général de l’UD FO 33.
A Belfort, l’UD a tenu à mettre en avant les préoccupations sociales locales et avait d’ailleurs sollicité un rendez-vous auprès du préfet le 30 avril. Nous voulions faire remonter les problématiques industrielles, les carences locales des services publics et faire part de nos inquiétudes sur la réforme annoncée du Code du travail résume Sébastien Mercier, secrétaire général de l’UD des Territoires de Belfort. Dans la région l’industrie métallurgique est impactée par le passage aux véhicules électriques. Un des sous-traitants de Stellantis s’est notamment délesté de ses intérimaires faute d’un carnet de commande aussi rempli que d’habitude, souligne Sébastien Mercier. Par ailleurs, le rachat de General Electric (sa branche nucléaire, Ndlr) par EDF traîne en longueur et nous risquons également d’y perdre des emplois. Les Américains avaient annoncé qu’ils souhaitaient descendre à 1500 postes, alors que 4000 personnes sont actuellement salariées...
Tous n'ont pas défilé mais tous se sont organisés pour afficher les couleurs et revendications de FO pour ce 1er mai 2024. Meetings, réunions, inauguration de locaux voire rencontres avec le ...
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