Coca-Cola va fermer deux centres de distribution en Belgique dans deux ans: 132 emplois menacés
Coca-Cola va fermer deux centres de distribution en Belgique dans deux ans: 132 emplois menacés
Le groupe Coca-Cola va fermer deux de ses cinq centres de distribution en Belgique dès 2020. L'un d'eux se trouve à Heppignies, près de Charleroi. Au total, 132 emplois seront perdus ou redirig...
Le groupe Coca-Cola va fermer deux de ses cinq centres de distribution en Belgique dès 2020. L'un d'eux se trouve à Heppignies, près de Charleroi. Au total, 132 emplois seront perdus ou redirigés vers d'autres sites. Le personnel annonce partir en grève.
Coca-Cola a annoncé mercredi, au cours d'un conseil d'entreprise extraordinaire, son intention de de fermer en 2020 deux de ses cinq sites de distribution, à savoir Hasselt et Heppignies.
L'entreprise veut en outre "créer une nouvelle manière de travailler pour la vente via les distributeurs automatiques, grâce à laquelle un assortiment plus large de boissons froides, mais également chaudes, sera offert et pour laquelle une nouvelle entité juridique sera créée au sein de l'organisation".
Ces deux propositions, explique-t-elle dans un communiqué, "peuvent avoir un impact sur 132 emplois à Hasselt, à Heppignies et dans la vente via les distributeurs automatiques". En parallèle, 123 emplois seront transférés à Anvers, Gand et vers la nouvelle entité juridique.
Des travailleurs en grève
Les unités de Coca-Cola d'Heppignies, Chaudfontaine, Hasselt et Anvers resteront fermés jeudi, ont indiqué les syndicats qui ont réagi avec indignation à cette fermeture des sites de distribution de Hasselt et Heppignies.
"C'est la même chose après quelques mois. Coca-Cola est dans un processus de restructuration permanent et cela nous énerve de plus en plus", a souligné Marc Delvenne, secrétaire régional CSC Alimentation et Services. "En Wallonie, le site d'Heppignies sera en grève de même que celui de Chaudfontaine (production d'eau), en solidarité avec leur collègues".
"Nous sommes inquiets pour Hasselt car la direction minimise sa décision. Les travailleurs ne peuvent aller travailler à Anvers ou Gand. C'est une réflexion complètement irréaliste", souligne Nicole Houbrechts, secrétaire régional ABVV Horval.
s
Source RTL BE